Le Philosophe nous dit :

La comtemplation d’une peinture connait une “prise sur soi” du spectateur …

“Sa prise sur moi, c’est qu’elle m’arrache à moi-même pour m’y renvoyer.

Voilà ce que la peinture apprend au philosophe.”

Nad

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Epictète disait : «Regarde au-dedans de
toi, c’est au-dedans de toi qu’est la source du
bon, une source intarissable pourvu que tu
fouilles toujours».

  Dalaï-Lama500pix


Tout ce que nous n’aurons pas ramené à la conscience se manifestera dans notre vie comme destin ou fatalité.

C-G Jung
 

Jean de la Lune ...009


Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.  Oscar Wilde

Ecriture de Lumière

La Photographie est un art qu’il ne faut pas limiter à l’apparence, elle peut saisir le tressaillement invisible qui jaillit des profondeurs de la création.

Par une écriture de lumière, elle surprend des mouvements éternels, immortalise des gestes quotidiens.

Elle témoigne de l’harmonie de la beauté, révèle la noblesse d’un visage derrière le portrait, la transparence délicate d’une feuille…

L’image montre objectivement la réalité dégonflée.

Le photographe sait capter l’énergie du souffle, avant son jaillissement dans le mouvement, la puissance du regard derrière les yeux, en le surprenant à son origine dans le cœur.

Non pas voyeur, mais voyant, non pas prendre des photographies mais recevoir des photographies dans une complicité à trois : lui, moi et l’esprit.

 

Frère Jean, photographe-journaliste devenu moine orthodoxe.

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Nous portons tous en nous les germes du bonheur, de la paix et de la joie.

Il nous appartient de les arroser afin que leur parfum puisse se répandre dans tout notre être.

Cela ne peut se produire qu'à l'intérieur de nous même et ne dépend d'aucune circonstance extérieure.

Evidemment pour la majorité, ce serait tellement plus facile d'être heureux si le monde change (si les autres changent, je pourrai enfin être heureux car la cause de mes souffrances ce sont les autres).

La spiritualité se vit dans la simplicité, dans l'ici et maintenant, dans l'instant présent, dans chaque geste que l'on fait en conscience.

Lorsque nous sommes en paix avec nous-mêmes alors nous regardons le monde avec les yeux de l'amour, de la compassion et de la compréhension.

Lorsque vous entamez une pratique quel qu'elle soit, il est essentiel d'être patient, la patience est primordiale.

L'impatience ne fait pas bon ménage avec le lâcher-prise, la paix, l'instant présent ou l'éveil de la conscience.

Soyez patient avec vous-même, autorisez-vous à prendre le temps dont vous avez besoin pour grandir.

Soyez affectueux, tendre et aimant envers vous-même, de cette façon vous prendrez bien soin de vous.

La Lumière de la Vie Eternelle trouve parfois de drôles de chemins pour s'insinuer de la profondeur de l'Etre jusqu'à la surface de notre conscient.

Puissiez-vous rayonner avec douceur l'Amour qui émane de votre cœur.

Puisse la Lumière de la Conscience éclairer votre âme afin qu'elle vous guide sur le sentier de la Vie.

Puissiez-vous vivre vos rêves et réaliser tout ce qui vous tient à cœur.

L'Univers entier vous soutient, ne l'oubliez pas...

Luciole

 

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Les Pluriels méconnus...

 

  •  Un rat ? Des goûts
  •  
  •  Un cas ? Des colles
  •  
  •  Un pont ? Des râbles
  •  
  •  Un flagrant ? Des lits
  •  
  •  Une voiture ? Des mares
  •  
  •  Un évier ? Des bouchers
  •  
  •  Un scout ? Des brouillards
  •  
  •  Un bond ? Des buts
  •  
  •  Une dent ? Des chaussées
  •  
  •  Un air ? Des confits
  •  
  •  Un beau ? Des cors
  •  
  •  Un mur ? Des crépis
  •  
  •  Un vrai ? Des dalles
  •  
  •  Un valet ? Des curies
  •  
  •  Une passagère ? Des faïences
  •  
  •  Un drogué ? Des foncés
  •  
  •  Une jolie ? Des gaines
  •  
  •  Un crâne ? Des garnis
  •  
  •  Un frigo ? Des givrés
  •  
  •  Une moue ? Des goûters
  •  
  •  Un brusque ? Des luges
  •  
  •  Un ministre ? Des missionnaires
  •  
  •  Une grosse ? Des panses
  •  
  •  Un propos ? Des placés
  •  
  •  Une cinglante ? Des routes
  •  
  •  Un fâcheux ? Des agréments
  •  
  •  Un patron ? Des spots
  •  
  •  Un délicieux ? Des cerfs
  •  
  •  Une bande ? Des cinés
  •  
  •  Un sirop ? Des râbles
  •  
  •  Un argent ? Des tournées
  •  
  •  Et ne pas oublier !!!!
  •  
  •  Une bière ? Des haltères

 


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QU’EST-CE QUE LE CLOWN ?

Le clown est un être naïf, sensible, attentif, un doux poète qui regarde la vie avec tendresse et, quelques fois, avec colère.
Notre monde d’aujourd’hui est dirigé par la logique, la raison. Le clown est témoin sans jugement, apportant un autre regard : celui de l’émotion et du coeur.
Il est d’une authenticité vraie, vivant sa fragilité, acceptant ses manques, osant ses peurs. C’est un créateur d’Humanité où chacun peut se retrouver pour ré-apprivoiser sa sensibilité.
Cet état " d’innocence ", ne serait-ce pas l’âme de l’enfance ? quand un enfant joue, il joue. Le mental disparaît pour laisser vivre la créativité, l’imaginaire, pour être soi, apportant simplicité et richesse à l’adulte que nous sommes.
Il est aussi le compagnon de notre chemin. Ami de toujours à qui sait l’écouter et qui s’en va quand on ne s’occupe plus de lui. C’est avec lui que l’on peut discuter et être "en dialogue intérieur", pour trouver en nous-même, nos réponses.
Il devient porteur de sens se reliant au monde du coeur.

Bruno Liagre de la Maison du Clown


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L’AUTHENTICITÉ

 

On pourrait dire que le Clown est un être authentique

                                    Son authenticité vient de vivre l’instant présent

Le passé ne l’intéresse pas, car le passé est une illusion sans fin

                                    de plaisirs vécus qui ne peuvent se reproduire

                                    de blessures anciennes qui ne peuvent être oubliées

Illusion du mental qui veut notre bien, mais qui nous pollue

Le passé empêche le Clown de créer, l’empêche d’être libre

                                    Le Clown est un créateur d’instants

                                    Juste, par un regard, un sourire…

                  Ah le sourire du clown…

Le Clown m’invite à cette expérience de liberté

                                    Être soi, malgré les sollicitations extérieures

                                    Qui me demandent d’être ce que les autres veulent

Être soi, c’est cultiver son jardin intérieur

C’est devenir le jardinier de son cœur

Cultiver la compassion de l’arbre qui m’enveloppe de ses branches

                                    Faire pousser la légèreté du pavot

                                    La puissance du chêne

                                    L’humilité du myosotis

                                    La beauté de la rose éclose

                  Récolter les fruits de la patience et de l’humour

Faire émerger de son jardin toute la richesse des couleurs, des odeurs, des humeurs

Être soi dans l’immensité de ses possibles

Devenir lumière pour soi et pour son entourage

                  Comme les graines des pissenlits                  

                  qui s’essaiment au souffle du rire

Apprendre la beauté de l’instant pour goûter la vie

Apprendre ce qui est beau chez l’autre pour se réjouir le cœur

Un Cœur de clown qui aimait dans le présent, tout simplement !

merci à Claude Broche

 


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   Ci-dessous un Texte de Claude Louis...

Pourquoi la Conscience serait-elle morcelée ?

Sommes-nous une Conscience illimitée ou une conscience limitée et séparée ?

Imaginons qu’au départ (si départ il y a ), nous soyons une Conscience sans contenu, donc sans naissance et sans mort.
Imaginons que la Conscience sans contenu soit relativement similaire à l’espace de l’univers physique, transparent et  infini.
Imaginons que nous décidions de vivre certaines expériences. Ces expériences seront forcément limitées dans le temps et dans l’espace.

Pour vivre une expérience dans l’univers physique, nous allons limiter l’infini de l’univers physique.
Pour vivre une expérience dans l’univers de la Conscience, nous allons limiter l’infini de la conscience

Par exemple, pour l’univers physique, nous délimitons l’espace par quatre murs et un toit et une réalité, nous avons une maison.
Et à l’intérieur de cette maison, cet espace limité est notre “chez nous”. À l'intérieur de cet espace, nous pouvons faire des expériences privées.

Cette maison, avec son espace limité, peut représenter la conscience humaine limitée, notre “chez nous” privé.
Une conscience humaine ressemble assez bien à une maison. Ses murs sont faits de croyances, de considérations, d’expériences...

Avoir des limites peut être considéré comme un désavantage ou un avantage. Cela dépend du point de vue que l’ont adopte.

Le désavantage d’une maison est d’être limité par ses quatre murs où parfois nous pouvons nous sentir à l’étroit.
Mais l’avantage des quatre murs d’une maison est sa protection nous permettant de réaliser de multiples expériences.
Et avez-vous déjà vu une maison sans limites ! Sans ses murs, sans ses limites, la maison n’existe pas, évidemment.

Le désavantage d’une conscience limitée est d’être limitée par ses croyances où parfois, là aussi nous pouvons nous sentir à l’étroit avec nos vieilles considérations et points de vue étriqués.
L’avantage des limites est la possibilité de faire des expériences a partir d’un espace privé et d’exister à travers ses expériences. Sans limites, il n’y a pas de réalité, il n’y a pas d’existence !

Je me souviens d’avoir écrit sur un bulletin que Dieu, la Vérité n’existe pas. Suite à cette affirmation, une personne m’écrit :
Comment peux -tu prétendre avec ta conscience limitée que la VERITE avec un grand V n'existe pas ?
Quelle arrogance un petit humain doit -il avoir pour exprimer une telle ignorance ?
Cette personne parle d’arrogance et d’ignorance et ne semble pas voir qu’elle pourrait parler d’elle !

J’ai souvent défini la réalité en exprimant qu’elle a des limites et c’est parce que la réalité a des limites que nous pouvons dire qu’elle existe et que nous pouvons en faire l’expérience.

Une chose, une réalité sans limites serait comme une “Non-chose”, elle n’aurait pas d’existence et ne pourrait pas être expérimentée. L'omniprésent qui indique “le sans limites” est la définition basique de ce que les religions dans leur noyau ésotérique ou gnostique ont nommé Dieu (et non pas le dieu, le grand barbu fait a l’image de l’homme, et créer par l’homme arrogant et ignorant). Il est assez ridicule de considérer que Dieu a des limites ! S’il a des limites, nous pouvons l’appeler (dans une de ces limites) “un être humain”, et un être humain n’est plus “momentanément” Dieu.

En tant que Conscience sans contenu, donc illimitées, si nous souhaitons faire une expérience, nous devons nous limiter à la forme de la réalité et à la durée de l'expérience... C’est ainsi que nous sommes devenus humains !

Sans limites, un humain peut être considéré comme un Dieu, mais il n’existe pas selon la définition que nous avons du concept “existence”. Et c’est à se demander à quoi sert un Dieu quand il ne se limite pas ?

Chaque réalité, chaque expérience, chaque chose... ont une forme qui la limite dans le temps et dans l’espace. Et vouloir faire l'expérience de la réalité s’est accepter de se rétrécir à la forme.

C’est comme cela que la Conscience illimitée que nous sommes (qui n’a pas d’existence) devient volontairement ou involontairement limitée, et naît à l'existence... Mais ensuite cette Conscience tend à oublier qui elle est (Conscience Illimitée), se prenant pour qui elle n’est pas (la réalité, l'expérience) et ainsi commence ses difficultés.

 

Les murs d’une maison nous protègent des expériences que nous ne souhaitons pas faire.
Nos croyances nous protègent aussi des expériences que nous ne souhaitons pas faire.

Nous devons bien comprendre que toute expérience a ses propres limites ; sans limites aucune expérience ne peut avoir lieu. Et qu’en plus nous devons nous protéger des autres expériences potentielles que nous ne souhaitons pas faire. Les limites tracent nos zones privées, notre “chez nous”.

Si je souhaite faire du pain, je ne peux pas faire au même moment du vin, du béton, écrire un livre, regarder la télévision, etc... Chaque expérience demande un espace différent et un temps différent. Et quand je fais mon pain, j’adopte une identité de boulanger et je dois me protéger de l’identité vigneron ou de l’identité maçon et bien sûr ce n’est pas le moment de regarder la télévision.

À chaque fois que je vois une maison, je peux percevoir qu’à l'intérieur de ses quatre murs se trouve le même espace qu’à l'extérieur.
À chaque fois que je vois une conscience limitée, je peux percevoir qu’à l'intérieur de ses murs de croyances se trouve le même espace qu’à l'extérieur.
Ce qui nous sépare les uns des autres en tant que Conscience, ce sont nos contenus de conscience, nos idées, nos croyances, nos expériences...

À l'intérieur des quatre murs d'une maison, nous pouvons encore séparer l’espace en cloisonnant des pièces, et dans ces pièces nous pouvons encore séparer les espaces par des meubles et des objets.

À l'intérieur de nos murs de croyances, notre espace de conscience se trouve séparé par nos identités, nos expériences inachevées, nos traumas... Nos croyances, nos considérations, nos expériences sont comme des murs qui séparent et morcellent l’espace de la Conscience que nous sommes.

Et avec tous nos murs (nos considérations), nous nous sentons séparés avec une sensation de conscience plus ou moins désintégrée (non unifiée), et même parfois nous nous sentons isolés, comme si nous ne vivions que dans une seule pièce, alors que nous possédons une grande maison.

La Voie Directe est un travail d’unification de nos croyances et de nos expériences, afin de nous recentrer et ressentir que nous sommes un Espace de conscience et que nous ne sommes pas les murs ou les meubles de la maison... fondamentalement nous ne sommes pas nos croyances et nos expériences.

Et en tant qu’Espace, en tant que Vacuité, nous sommes la Conscience sans contenu et nos contenus de conscience (nos croyances et expériences) sont les formes de la réalité que nous adoptons momentanément pour expérimenter l’existence.

Nous existons par nos formes physiques, et quand nous n’aurons plus notre corps physique (que nous serons “morts” au monde physique), nous continuerons à exister dans des formes spirituelles avec des localisations dans le monde de l’esprit.

Mais peut-être est-il possible de s’éveiller à sa véritable nature, de prendre conscience que nous sommes La Conscience sans contenu, sans forme et donc fondamentalement illimitée, et en même temps, prendre conscience que nous sommes une conscience limitée par nos réalités !

Le chemin que propose La Voie Directe est  de prendre conscience qu’à un niveau nous sommes des Êtres illimités... mais non existants .
À un autre niveau, nous sommes des êtres limités, morcelés parce qu’identifiés à divers états d’être, croyances, expériences... mais existant dans chaque forme, dans chaque réalité.

En tant “qu’illimités” nous ne sommes jamais nés, nous ne pouvons donc jamais mourir.
En tant que “limité”, nous sommes nés dans une forme et un jour nous devrons quitter cette forme, “mourir” à la forme. C’est l’apprentissage au lâcher-prise.

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Le lâcher prise !

Nous entendons parler assez souvent, dans certains milieux, qu’il nous faut “lâcher prise”, être ici et maintenant, et en plus, avoir un amour inconditionnel... Avez-vous essayé ? Y êtes-vous arrivé ?
Dans le bulletin 25 j’ai écrit “Si nous souhaitons créer et diriger notre existence... Il nous faut apprendre à lâcher prise à certaines situations” et une personne me demande, comment ! Et voilà, maintenant je dois tenter d’expliquer “le comment faire”.
Pour être ici et maintenant (et si vous êtes ici, vous y êtes forcément, maintenant), j’en ai déjà parlé. Et c’est relativement simple, il suffit d’être “Espace - Vacuité” et non pas “temps - masse” et pour conscientiser que vous êtes un espace de conscience, vous devez réussir l'expérience du quatrième mur. En vous éveillant à votre nature d’éternité, vous êtes naturellement dans l’instant et l’instant est un point sans dimension (un espace) entre deux points de temps (deux réalités), deux points dimensionnels.
Pour être “amour inconditionnel”, faites-vous enlever toutes les émotions (comme en psychiatrie, paraît-il, avec certaines procédures genre lobotomie :-) et peut-être serez-vous dans un état d’apathie qui fera croire à certains que vous êtes devenu un grand sage plein de compassion. Mais, plus sûrement pour “commencer” à être “amour inconditionnel”, apprenez à “composer” avec le triangle de l’empathie, apprenez à développer votre “communication (présence, attention, intention, maîtrise des cycles...) – compréhension de la réalité – et affinité” et vous aurez envers certaines réalités un amour inconditionnel sous forme d’identification.
Il nous faut comprendre que pour  lâcher prise, il est difficile, pour ne pas dire impossible, de “lâcher” quelque chose sur lequel nous n’avons pas de “prise” !
Comment lâcher un marteau que vous n’avez pas pris en main !
Comment lâcher prise à la richesse, si vous êtes pauvre !
Comment lâcher prise, à l’avoir si vous n’en avez pas !
Vous devez réellement avoir, posséder, et même être ce que vous souhaitez ne plus être, et donc vous devez être point cause sur une réalité, avant d’avoir assez de puissance pour décider de la lâcher. Si vous êtes alter déterminé, ce qui veut dire effet d’une situation, déterminé dans votre comportement par l’expérience alors il vous sera difficile de lâcher cette réalité ou l’expérience, pour la simple raison que ce n’est pas vous qui “tenez” cette réalité, mais c’est la réalité qui vous tient.
Si par exemple, vous souhaitez quitter votre travail, vous devez un minimum vous sentir point cause dans ce que vous faites, dans ce que vous avez, dans ce que vous êtes. Ce qui veut dire que c’est vous qui devez créer votre travail et non pas le travail qui vous crée. Si ce n’est pas le cas, vous aurez quelques difficultés à le lâcher d’une façon optimale, simplement parce que c’est lui qui vous tient, c’est lui, le travail qui est votre point cause.

 

Alors que faire ?

 
Tout d'abord, il faut comprendre qu’il est normal que nous soyons effet de certains événements comme de notre travail (par exemple) dans la phase d’apprentissage, où l’apprenti est “fait” par son travail. Puis quand nous intégrons les actions à faire, nous passons d’apprenti à maître et nous devenons cause sur ce que nous faisons. Si vous n’êtes pas arrivé à ce stade, il vous sera peut-être difficile de lâcher prise, parce que vous n’avez pas vraiment de prise sur l'événement.
Dans toute situation, vous pouvez décider d’être davantage cause sur ce que vous faites. Et pour êtes plus cause (et donc moins effet) dans n’importe quel domaine la recette est : communiquer davantage avec tout ce qui est en relation avec l'événement, afin d’améliorer votre compréhension sur sa réalité et ainsi développer un surplus d’affinité.

Communication intensive = compréhension (prendre avec soi) = affinité – et cette affinité et la porte d’entrée de l’amour inconditionnel en ce qui concerne l'événement (par exemple, son travail). L’amour inconditionnel ne peut provenir que de la Vigilance, la Conscience Source ou au minimum de l’Observateur. Dans ce cas, (être en amour) nous sommes tout près du temps présent et le temps présent, dont la caractéristique est “espace”, ne se réfère pas au passé. Donc il devient naturel de lâcher prise par simple décision sans avoir à composer avec le poids d’un passé.

En ce qui concerne une expérience désagréable que vous avez subie, c’est un peu pareil. Vous devez faire l’expérience de communiquer avec cette situation, afin d’avoir une meilleure compréhension de la réalité qui vous apportera un supplément d’affinité. Ce cheminement vous fait passer du statut “être effet” au statut “être cause”.

Pour nous résumer vous devez bien comprendre que vous aurez des difficultés à réellement avoir un lâcher-prise total et authentique si vous n’avez pas de “prise” sur la réalité. Ayez vraiment prise sur vos expériences et vous aurez le pouvoir de les lâcher. Ce cheminement qui amène naturellement au lâcher prise de certaines situations désagréables du passé se nomme dans La Voie Directe, “la clarification”.

 

Rédigé par MICROTONIE

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